Tous les derniers week ends d’août, une étrange épidémie s’abat sur la ville et emporte tout. Quand vous en verrez les premiers symptômes, festifs et bariolés, inutile de fuir, il sera trop tard ! A la fin du mois d’août, c’est à chaque fois la même chanson : une vague de nostalgie joyeuse déferle sur Béthune-Bruay et vous emporte vers un passé chaloupé et vivant.

Remontez le temps et vivez au rythme de 60's

Béthune Rétro, ce sont des robes vichy qui claquent, des bananes huilées à point et des vieilles bagnoles chromées et lustrées aux banquettes de cuir. 

Les signes les plus visibles de cette déferlante ? Des parquets pour danser, des micros pour chanter, des vintages markets, sans oublier les amis perdus de vue que l’on retrouve, toujours avec la même banane accrochée au visage. Le cocktail Béthune Rétro est aussi simple qu’efficace : du rock, des couleurs vives, des tatouages…

Résultat une ville qui vit et vibre durant un long week-end au rythme des fifties, des sixties, selon le goût et l’envie de chacun.

Robes vichy, bananes & tatouages !

Une déferlante joyeuse et libérée s’abat alors sur la Grand’Place de Béthune, les rues et places adjacentes. On y croise belles effeuilleuses burlesques, bikers en cuir et pin-up nylon. On se mêle aux enfants de Béthune aux costumes amoureusement préparés depuis 1 an, comme la dernière fois.

Mais ce qui surprend toujours, c’est cette belle communion qui dure tout le week-end. Si les habitués reviennent de l’Europe entière, depuis 13 ans pour les plus anciens, les nouveaux et les curieux trouvent tout aussi facilement leur place. En regardant, en laissant son pied battre la mesure d’un rockabilly de terrasse, en achetant un bijou nacré, une robe rétro, un vinyle rare…

Alors la fièvre gagne parce que les sourires sont francs. Parce que la ville s’endort tard ou ne se couche pas réellement… En fait, Béthune Rétro tient plus de la fièvre de fin d’été que de l’épidémie.

La fièvre d'une fin d'été

Les couleurs vives des façades de la Grand’Place s’accordent aux chromes et aux froufrous. Même les murs vrombissent ! Portée par les décibels, la ville entière fait son coming out, joyeux et fraternel. « J’ai vu un patron de bistrot faire le bœuf avec des musicos belges et barbus. Une femme, ronde et belle, aimer qu’on la regarde. Exposées sur une banquette arrière d’une Cadillac 1956, j’ai vu des tronches, des tatouages irréels, des accolades sincères et bruyantes ». Toutes ces images vous attendent, au son du Rock’n’Roll !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Béthune sait accueillir son monde ! Camping gratuit. Fête permanente. Concerts festifs, encore et encore ! Alors quand le dimanche soir arrive, trop vite, un seul mot d’ordre : « à l’année prochaine, promis… ».

Grand'Place de Béthune
Béthune